Genre : cuisine métissée.
Le restaurant dresse un pont gastronomique entre la Chine, la Thaïlande, le Viêt Nam et la Corée.
On va chez chez Trieu Minh Lap et Nguyen Ha Phuong Uyen pour l’accueil charmant de la patronne en salle et pour se ressourcer dans leur générosité, leurs sourires et la noblesse de leur cuisine. Ici le sens de l’accueil est digne des Joyeuses tables.
Le couple exerce dans un restaurant au cadre authentique sur les hauteurs de Boncelles dans la Banlieue de Liège. Si le midi, le restaurant est plus calme, le soir il ne désemplit pas.
Peu de restaurants sont susceptibles de susciter un sentiment d’anticipation au niveau d’un questionnement primordial pour le gastronome de passage du genre « Penses-tu qu’on sera aussi bien accueilli que la dernière fois ». Et bien oui, c’est chaque fois au top de visites en visites. Après des nems de bonne facture, on va démarrer par un surprenant plat que l’on nous fait la surprise de découvrir : le bibimbap, un émincé de bœuf confit, poireaux et champignons coréens reposant sur un mesclun bien tempéré dans son acidité.
On débute sur des cuisses de grenouilles panées et charnues à souhait pour se lancer ensuite à l’attaque de deux plats chinois classiques de la carte : le canard laqué de Pékin et un filet de bœuf sauté aux oignons. On arrose le tout d’un Crozes-Hermitage 2016 Domaine de Remizières, cuvée particulière, au nez charmeur avec des notes de fruit rouges.
Le Bánh Gan, classique flan vietnamien au lait de coco accompagnant le thé aux fleurs de jasmin achève de nous convaincre de la qualité de la cuisine.
A l’heure des produits de masse manufacturés par l’agroalimentaire et de la médiocre qualité souvent rencontrée dans les buffets asiatiques à volonté, il est primordial de visiter ce restaurant pour sa gastronomie . On en ressortira très léger sous le regard bienveillant et inspiré de Bouddha.